Les participants

Experts scientifiques

Responsables scientifiques du projet

Aurélien Besnard

Maître de Conférences, École Pratique des Hautes Études, CEFE

Après une thèse de biologie évolutive, son champ de recherche actuel se situe dans le domaine de la biologie de conservation. Plus précisément, il consiste à développer l’interface entre les méthodologistes qui travaillent à développer les outils statistiques pour l’étude des paramètres démographiques et populationnels et les porteurs d’enjeux ayant besoin de ces nouvelles méthodes. Il travaille à 1) estimer les paramètres démographiques de petites populations d’espèces à forte valeur patrimoniale et souvent fragmentées, 2) estimer l’impact de perturbations ou de modification de l’habitat sur la dynamique des populations de ces espèces, 3) aider à la mise en place de protocoles de suivi par la mise en œuvre de pré-études, de tests de puissance afin de déterminer quelle sera la méthode la plus adaptée à telle ou telle situation, et 4) de développer des méthodes statistiques lorsque cela s’avère nécessaire (notamment en CMR ou dans le cadre bayesien). Pour ce faire, il travaille en partenariat avec de nombreux acteurs de la société civile comme des gestionnaires d’aires protégées, des associations de protection de la nature ou des sociétés privées (bureaux d’études, aménageurs).

Olivier Duriez

Maître de Conférences, Université de Montpellier, CEFE

Olivier Duriez étudie les mécanismes comportementaux liés au déplacement, gouvernant l’utilisation de l’habitat et leurs conséquences sur la dynamique des populations chez les oiseaux. Il utilise une approche intégrative de la biologie de la conservation, à l’interface avec l’écologie comportementale, physiologique et écologie des populations. Il est investi dans le projet MAPE pour étudier comment il serait possible de réduire la mortalité des oiseaux face aux éoliennes en utilisant des données comportementales et sensorielles pour mieux comprendre les causes des collisions.

Causes de la mortalité aviaire dans les parcs éoliens (WP1)

Charlène Gémard

Post-doctorante (WP1 R1 – Comprendre les conditions qui favorisent les collisions d’oiseaux), CEFE et WIPSEA 

Charlène Gémard a réalisé une thèse sur les déterminismes et implications des signaux vocaux dans le choix de partenaire chez les oiseaux marins de Kerguelen, sous la direction de Thierry Aubin et de Francesco Bonadonna au CEFE de Montpellier. Ses travaux se situent à l’interface entre écologie comportementale, écologie évolutive et bioacoustique. Pour ce faire, elle utilise principalement des méthodes non-invasives, telles que les enregistrements acoustiques, la repasse et l’analyse vidéo, en contexte naturel. Après avoir étudié plusieurs facettes du comportement chez les oiseaux (communication, cognition), elle intègre désormais le programme MAPE en tant que post-doctorante en collaboration avec la société d’analyse d’images pour l’écologie WIPSEA. Leur objectif est de comprendre les conditions favorisant les collisions d’oiseaux dans les parcs éoliens grâce à l’analyse de photos et de vidéos.

Conséquences des collisions sur les populations d’oiseaux (WP2)

Thierry Chambert

Post-doctorant (WP2 R2 – Déterminer les seuils de mortalité soutenables pour les populations d’oiseaux), CEFE (2020-2021)

Thierry Chambert est un écologue statisticien, expert en analyses de données et en démographie animale. Après un doctorat en écologie des populations, effectué aux Etats-Unis, il a effectué plusieurs postdocs et exercé en tant que consultant indépendant. Travaillant à l’interface entre la recherche fondamentale et la conservation de la biodiversité, il s’est spécialisé dans l’optimisation des protocoles de suivi d’espèces et des méthodes d’analyses visant à répondre à des problématiques de gestion de la faune. Au cours de sa carrière Thierry Chambert a été amené à travailler avec différents acteurs de la biodiversité, sur des projets touchant à de nombreux taxons : oiseaux marins, oiseaux terrestres, mammifères terrestres, phoques, requins, amphibiens, crocodiles. Il a récemment travaillé avec le CEFE et les Parcs Nationaux Français sur l’amélioration du suivi de l’Aigle royal en France. Pour le projet MAPE il est impliqué dans l’élaboration d’une méthodologie visant à caractériser les seuils de mortalité additionnelle soutenables dans le cadre de développement de projets éoliens.

Mathilde Deleaux

Stagiaire (WP2 R2 – Déterminer les seuils de mortalité soutenables pour les populations d’oiseaux), CEFE (2021)

Après une classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques, Mathilde Deleaux a intégré l’école d’ingénieur Montpellier Supagro. Dans le cadre de cette formation, elle a étudié la gestion des ressources naturelles qui met en relation les sciences de l’environnement, sociales et de l’économie. Depuis le début de ses études, elle porte un intérêt particulier à l’étude de la biodiversité, des écosystèmes avec une intention particulière pour l’étude des interactions entre les humains et les animaux, tout en considérant l’importance des question de la gestion de la faune. Mathilde a décidé d’approfondir ces thématiques au cours d’un échange universitaire avec l’université de Prague en République Tchèque, où elle a suivi notamment un enseignement ciblé sur le comportement animal et la biologie de la conservation. Actuellement en deuxième année, elle obtiens un stage au sein du CEFE qui comptera pour le stage de fin d’année et pour le début de l’année de césure. Elle est encadrée par Aurélien Besnard et Thierry Chambert pour réaliser dans un premier temps, un travail de réflexion pour définir les populations pertinentes pour chaque espèces d’oiseaux en France, données qui seront nécessaires pour le développement de l’outil démographique du WP2. Dans un deuxième temps, l’objectif sera de rassembler les valeurs des paramètres démographiques des espèces d’oiseaux.

Marie Bocage

Stagiaire (WP2 R2 – Déterminer les seuils de mortalité soutenables pour les populations d’oiseaux), CEFE (2021)

Marie Bocage a effectué une licence de science de la vie à Sorbonne Université. Suite à diverses actions bénévoles au sein d’associations environnementales, elle décide de se tourner vers l’écologie. Elle intègre un master de Bioinformatique à l’Université de Rennes 1. Actuellement en première année, elle obtient son stage de fin d’année au sein du CEFE. Elle est encadrée par Aurélien Besnard pour travailler principalement à la formalisation des algorithmes, à l’optimisation des codes et le développement des interfaces pour les applications Shiny.

Informations pour améliorer les solutions de réduction de la mortalité aviaire (WP3)

Julie Fluhr

Post-doctorante (WP3 R3 – Déterminer les distances de détection minimales des oiseaux pour éviter les mortalités), CEFE (2020-2021)

Julie Fluhr a réalisé une thèse à l’interface entre écologie du déplacement et biologie de la conservation au CEFE à Montpellier, sous la direction d’Olivier Duriez et Simon Benhamou. Après avoir étudié les comportements de vol des Vautours fauves en lien avec les mesures de gestion mises en place dans les Parcs Nationaux des Cévennes et des Pyrénées, elle a étudié les déplacements et la sélection de zones de pêche chez des oiseaux marins à l’Institut Polaire Norvégien. Plus récemment, elle a travaillé sur les comportements et les déplacements de poissons face aux engins de pêche à l’IFREMER. Animée par l’envie de participer à la conservation de la biodiversité par l’étude des déplacements animaux, elle intègre le projet MAPE pour étudier les comportements de vol des oiseaux afin de déterminer les distances minimales de détection pour réduire la mortalité aviaire dans les parcs éoliens.

Constance Blary

Doctorante (WP3 R4 – Mieux comprendre la perception du mouvement rotatif), ADEME-CEFE

Après une classe préparatoire scientifique Constance Blary à fait le choix d’un double cursus en alliant ses études d’ingénieur agronome SAADS à Montpellier SupAgro avec un master en éthologie-écologie à l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne. Souhaitant participer à la conservation des espèces, elle a réalisé 3 stages au sein de diverses équipes de recherche, terminant avec un stage de fin d’étude au sein du MNHN sur l’optimisation des infrastructures agro-écologiques pour les Chiroptères. Dans l’optique de continuer sur cette voie, elle intègre le projet MAPE en tant que doctorante pour travailler sur la perception des éoliennes par les oiseaux. Constance Blary est co-encadrée par Francesco Bonadonna et Simon Potier.

 

 

Simon Potier

Chercheur, post-doctorant à l’Université de Lund (Suède)

Après avoir fait une thèse sous la direction d’Oliver Duriez et Francesco Bonadonna au CEFE à Montpellier, il travaille désormais pour l’Université de Lund sous la direction d’Almut Kelber (Professeur en écologie sensorielle des oiseaux). Ses études se trouvent à l’interface de l’écologie comportementale et évolutive et de l’écologie sensorielle. Travaillant sur les oiseaux, et plus particulièrement sur les rapaces, il cherche à comprendre leurs capacités visuelles et olfactives à des fins de recherche alimentaire et de communication. Sa deuxième étiquette de fauconnier lui permet d’utiliser des individus captifs et habitués à être conditionnés afin de réaliser des expériences comportementales particulièrement difficiles sur des individus sauvages. La compréhension de leurs capacités de perception est essentielle. Alors que les populations de plus de la moitié des espèces diminuent significativement dans le monde ; ces mêmes espèces font face à un nouveau challenge : les pollutions anthropiques sensorielles (visuelles, olfactives, acoustiques…). Ses travaux se dirigent donc naturellement vers l’estimation des capacités de perception des rapaces afin de comprendre (1) si ces espèces peuvent s’adapter aux pollutions sensorielles et (2) si des solutions pérennes peuvent être proposées afin de réduire ces pollutions (notamment augmenter la perception des parcs éoliens par les rapaces).

Francesco Bonadonna

Directeur de recherche, CNRS, CEFE

Francesco Bonadonna s’intéresse au monde sensoriel des oiseaux. Après des études sur la navigation olfactive chez les pigeons voyageurs à l’Université de Pise (Italie), il a exploré les capacités de navigation des pétrels et a découvert, par hasard, que ces oiseaux de mer n’utilisent pas seulement l’olfaction pour s’orienter, mais aussi pour communiquer entre les individus. Il a donc été le premier à affirmer que la communication olfactive existe chez les oiseaux. Il est responsable de l’équipe Écologie comportementale au CEFE, travaillant principalement sur l’écologie sensorielle des oiseaux et des mammifères. Il considère aujourd’hui que l’écologie sensorielle est essentielle dans les programmes de conservation, en particulier lorsqu’ils concernent les changements climatiques et l’interaction des espèces vivantes avec les installations humaines telles que les parcs éoliens.

Axèle Alexis

Stagiaire, (WP3 R3 – Déterminer les distances de détection minimales des oiseaux pour éviter les mortalités), CEFE (2021)

Axèle Alexis a effectué une classe préparatoire scientifique PSI (Physique Science de l’Ingénieur), puis a intégré l’EPF école d’ingénieur-e-s généraliste avec une spécialité dans les énergies et l’environnement. Suite à un stage d’élève ingénieur en tant que chargée de développement territorial éolien, elle a décidé de s’orienter vers la conservation de la biodiversité en effectuant son stage de fin d’études au sein du CEFE. Pour ce stage, dans le cadre du WP3 R3, elle est encadrée par Olivier Duriez et Julie Fluhr. Sa mission est de comprendre et de déterminer les facteurs agissant sur les temps d’arrêt des pâles à l’approche des oiseaux, et de développer un modèle permettant d’anticiper ce temps d’arrêt des turbines afin d’améliorer les dispositifs anticollision.

Elise Dussauze

Stagiaire (WP3 R4 – Mieux comprendre la perception du mouvement rotatif), CEFE

Après une Licence en Sciences de la Vie spécialisée en Neurophysiologie, Elise intègre un Master en Ecotoxicologie et Ecophysiologie à Sorbonne Université. Au cours de son cursus elle étudie l’effet des pollutions sur les écosystèmes, et la façon dont les organismes y réagissent. Passionnée d’ornithologie, elle souhaite  travailler plus tard dans le domaine de la protection des oiseaux, qui sont de plus en plus soumis aux pressions d’origines anthropiques. Dans ce cadre, elle effectue régulièrement du bénévolat au sein d’un centre de soins à la faune sauvage où elle s’occupe notamment de soigner les différents passereaux et rapaces recueillis. Actuellement en deuxième année de Master, elle obtient son stage de fin d’année auprès du CEFE. Encadrée par Constance Blary, Simon Potier et Olivier Duriez, elle participe au sujet de recherche visant à mieux comprendre la perception du mouvement rotatif des éoliennes par les oiseaux.

Thierry Aubin

Directeur de recherche, Émérite CNRS, NeuroPSI


Thierry Aubin étudie les communications acoustiques animales depuis plus de 35 ans et a publié dans ce domaine plus de 120 articles dans des revues scientifiques internationales. Sa recherche s’est centrée principalement sur les processus de codage-décodage des signaux acoustiques de nombreuses espèces animales et tout particulièrement les oiseaux. Il s’est intéressé à l’influence de l’environnement physique ou biologique sur les stratégies de communication acoustique. Il a mené de nombreuses études de terrain dans des zones géographiques variées (Forêts tropicales, Arctique et Antarctique). Parallèlement, il a entrepris des recherches plus appliquées dans le domaine de l’effarouchement acoustique d’espèces préjudiciables aux activités humaines. Ces recherches se sont concrétisées par la prise de 2 brevets (1 avec le CNRS et la DGAC, 1 avec Airbus). Son implication dans le projet MAPE portera sur le choix des signaux acoustiques efficaces préexistants et sur leurs éventuelles modifications afin de les adapter à l’environnement éolien, ainsi que sur la mise au point d’un protocole de diffusion de ces signaux in situ. Il participera avec ses 2 autres collègues au co-encadrement du postdoc prévu dans ce WP.

Isabelle Charrier

Directeur de recherche, CNRS, NeuroPSI


Isabelle Charrier étudie la communication acoustique chez les oiseaux et les mammifères marins (particulièrement les pinnipèdes), et notamment les systèmes de reconnaissance individuelles en relation avec les structures sociales. Elle a une approche expérimentale (playback, soit diffusion de leurres acoustiques) afin de décrypter les mécanismes de codage-décodage de l’information dans les signaux acoustiques, mais aussi d’étudier l’ontogenèse de certaines reconnaissances vocales. Depuis 10 ans, elle s’intéresse à la reconnaissance multimodale dans les processus de reconnaissance individuelle, et notamment la synergie des signaux visuels et olfactifs avec les signaux acoustiques. Son implication dans le projet MAPE va se concentrer sur la mise en place d’expériences de playback sur des espèces cibles afin de déterminer quels seront les signaux d’effarouchement acoustique les plus efficaces, mais aussi de tester les meilleures combinaisons de signaux acoustiques et visuels pour éloigner les oiseaux des parcs éoliens. Elle participera avec ses 2 autres collègues au co-encadrement du postdoc prévu dans ce WP.

Fanny Rybak

Maitresse de Conférences, Université Paris-Saclay, NeuroPSI

Fanny Rybak enseigne à l’université un panel de matières incluant la biologie et la diversité animale, l’éthologie, et la biologie sur le terrain. En recherches, elle étudie la communication acoustique chez les animaux et en particulier s’intéresse au codage-décodage d’informations via des signaux acoustiques en contexte reproducteur, territorial et de vie en groupe chez différentes espèces d’oiseaux et d’insectes. Elle a notamment travaillé sur les signaux d’une espèce d’oiseau d’Afrique du Nord dans le cadre d’un programme de conservation. Pour comprendre la fonction de signaux portant différentes catégories d’informations, entre différents types d’individus et à différentes échelles, elle s’appuie sur une démarche expérimentale, en contexte naturel. Elle pourra apporter au projet MAPE son expertise en analyse de signaux acoustique et dans la réalisation d’expériences comportementales. Elle participera avec ses 2 autres collègues au co-encadrement du postdoc prévu dans ce WP.

Évaluer les outils de détection automatique (WP4)

Sophie Dupont

Post-doctorante (WP4 – Évaluation des outils de détection automatique), remplaçante d’Alexandre Corbeau,  CEFE

Sophie intègre le projet MAPE en tant qu’ingénieure de recherche. Elle prend la suite d’Alexandre pour finaliser et diffuser le protocole d’évaluation de la fiabilité des dispositifs de réduction des mortalités aviaires sur les parcs éoliens terrestres. Passionnée par l’étude du comportement animal, elle s’est intéressée durant ces stages universitaires aux impacts de l’anthropisation des milieux naturels sur des espèces clés (pigeon biset, mésange bleue, microcèbe murin). Au sein de l’IPHC, elle a par exemple mesuré l’effet de la pollution lumineuse sur le comportement de recherche alimentaire chez le Hamster d’Europe, espèce menacée d’extinction en France, afin d’évaluer la faisabilité d’une introduction d’individus en milieu péri-urbain. Par la suite, elle a réalisé un doctorat au CEBC se focalisant sur l’influence des conditions de développement sur le phénotype des oiseaux, du stade poussin à l’âge adulte. En combinant des approches ecophysiologiques et comportementales, elle a étudié comment un stress durant le développement (mimant par exemple un dérangement anthropique) pouvait impacter à court et long terme le phénotype de moineaux domestiques, d’albatros à sourcils noirs et de pétrels des neiges.

 

Cyrielle Ballester

Ingénieure d’Etude (WP4 – Évaluation des outils de détection automatique), CEFE (2022-2023)

Après une Licence Ecologie et Biologie des Organismes à Montpellier, Cyrielle valide un Master Biodiversité Ecologie et Evolution à Marseille. Passionnée d’ornithologie, elle a étudié différentes espèces lors de ses stages et de ses actions bénévoles afin d’en apprendre plus sur l’avifaune pour pouvoir mieux la protéger. Lors de son stage de fin d’étude chez EDF R&D, elle a réalisé une synthèse bibliographique des solutions permettant la réduction de la mortalité aviaire sur les parcs éoliens. C’est avec la volonté de poursuivre dans cette thématique qu’elle intègre alors le projet MAPE en tant qu’ingénieur d’étude sur le WP4P2. Sa mission est de mettre en place une phase de test du protocole que Sophie Dupont et Alexandre Corbeau ont rédigé dans le WP4P1. Ce protocole permettra, in fine, d’évaluer les dispositifs de détection-réaction utilisés pour réduire la mortalité aviaire sur les parcs éoliens terrestres.

Alexandre Corbeau

Post-doctorant (WP4 – Évaluation des outils de détection automatique), CEFE (2020-2021)

Après un hivernage aux Kerguelen pour le programme 109 et 394 (IPEV) du Centre d’Études Biologiques de Chizé (CEBC/CNRS), Alexandre Corbeau a réalisé son master d’écologie entre l’Université de Rennes 1 et l’Université de Québec à Rimouski. Il a effectué ses stages de master avec l’équipe « Prédateurs Marins » (CEBC/CNRS) sur de l’écologie comportementale des oiseaux notamment grâce au bio-logging (les albatros à sourcils noirs de Kerguelen et les frégates du Pacifique d’Europa). En novembre 2017, Alexandre Corbeau a été recruté en tant qu’assistant-ingénieur (en thèse) pour le programme ERC « Earlylife » et le « Proof of concept » « Ocean Sentinel » d’Henri Weimerskirch. Lors de sa thèse, intitulée « Relations entre oiseaux marins et pêcheries : Albatros sentinelles de l’océan austral », Alexandre Corbeau a déployé de tout nouveaux types de balises sur les Albatros hurleurs et d’Amsterdam des Terres Australes et Antarctiques Françaises et analysé les données permettant de mieux comprendre les comportements et les risques encourus par les oiseaux marins en contact avec les pêcheries. Dans l’optique de continuer d’étudier et de comprendre les impacts des activités humaines sur l’avifaune, Alexandre Corbeau  intègre le projet MAPE en tant qu’ingénieur de recherche pour mettre en place un protocole d’évaluation de la fiabilité des dispositifs de réduction des mortalités aviaires sur les parcs éoliens terrestres.

Théo Châteaugiron

Ingénieur d’Etude (WP4 – Évaluation des outils de détection automatique), CEFE, (2022-2023)

Passionné par l’ornithologie, Théo a réalisé une Licence et un Master en écologie à l’Université de Montpellier. Il a réalisé son stage de Master 2 sur l’évolution de la niche écologique de l’Aigle royal dans les Alpes, sous la direction d’Aurélien Besnard et Thierry Chambert (CEFE). Il a été ensuite recruté par le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC) comme VSC pour poursuivre les missions du programme 109 durant 13 mois aux Îles Kerguelen. Au retour de son hivernage, il a été recruté par la Tour du Valat comme technicien aide-bagueur pour le programme MIGRALION. Ce programme vise à caractériser, à l’échelle du golfe du Lion, les flux migratoires et les fonctionnalités des zones en mer pour la faune volante, que ce soit pour des espèces résidentes ou de passage. Souhaitant continuer à travailler autour de la thématique de l’interaction entre les oiseaux et les parcs éoliens terrestres, Théo intègre le projet MAPE en août 2022 en tant qu’ingénieur d’étude. Sa mission est de mettre en place des outils d’évaluation des systèmes de détection-réaction, utilisés pour réduire mortalité aviaire dans les parcs éoliens terrestres.